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Toi mon ami de Liège, toi fauché par la vie, par la bêtise humaine qui s’étend par ici.
Toi mon ami de Liège, toi petit frère des nuits, qui chantait des poèmes comme on chante la vie.
Toi mon ami parti bien trop tôt pour en bas, ou plutôt pour là-haut.
Toi le martyre Liégeois, toi mon ami qui sait, oui le prix des violences, le prix des ignorances.
Toi mon ami en bas, passe leurs bien le bonjour, à ceux qu'on a perdu, ceux qui tout comme toi sont partis avant l'heure.
Et dis-toi que bientôt, nous serons près de toi, comme un Ave-Maria qui chante Hallelujah.
Au revoir une Liégeoise pour chanter Verdun puis pour chanter ses pleurs, pays qui est le tien.
Ce pays qui te pleure et moi dans ce studio, oui moi là le conteur qui chante tes bateaux.
Toi mon ami de Liège, de Paris ou Roubaix, des palais ou des tours, oui de saint Saint-Pétersbourg.
J'ai le poing vers le ciel, comme un combat sans fin, j'ai le poing qui se serre pour te prendre la main. Pour te dire que mon cœur, pour toujours en mémoire, gardera ta lueur, un éternel espoir.
Garderas ta lueur en éternel espoir.
[Instrumental]
Toi mon ami adieu, et puis surtout à la terre, nous remettons nos yeux pleurant dans ce cimetière.
Que les fleurs de décembre emportent ton parfum, qu'elle chantent ton prénom, aux éternels embruns.
Et que s'envole au ciel le chant des hirondelles, qu'elles emportent ton âme plus loin que l’éternel.
Que s'envole éternel le chant des hirondelles, qu'elles emportent ton âme bien plus loin que le ciel
A2V