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L'usine me cracha dehors,
Violent fut le goût du sort.
Sans le moindre coup de semonce,
Ils ont jeté ma fierté aux ronces.
Mes mains, la belle affaire,
Une devant, une derrière,
De mes dix doigts rien à faire,
Même pas une prière.
Mais quand la bise fut venue,
Tu m'embrassas
Et mon âme répandue,
Tu la ramassas.
L'usine a vomi mon être,
Elle qui m'avait vu naître.
Derrière moi se sont refermées
Ses lourdes mâchoires d'acier.
Mes mains, la belle affaire,
Une devant, une derrière,
De mes dix doigts rien à faire,
Même pas une prière.
Mais quand la bise fût venue,
Tu m'embrassas
Et mon âme répandue,
Tu la ramassas.