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Frères humains qui après nous vivez,
N'ayez de coeur contre nous endurci,
Car, si pitié de nous pauvres avez,
Dieu en aura plus tôt de vous merci.
Vous nous voyez ci attachés, cinq, six:
Quant de la chair que trop avons nourrie,
Elle est déjà dévorée et pourrie,
Et nous, les os, devenons cendre et poudre.
De notre mal personne ne s'en rie:
Mais priez Dieu que tous nous veuille absoudre!