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Oh j'aimerais tant
Me noyer dans l'étang
Comme Ophélie
Oublier le temps
Me laisser glisser sans
Penser l'oubli
Laisser ce goût de cendres
Refroidies et descendre dans la nuit
Les méandres inconnus
De l'amour qui s'enfuit
Mais j'aimerai l'inconnu de l'imprévu
Moi j'aimerai tant
Que tu n'aimes autant
Jour et nuit
Que la belle Ophélie
Oh oui j'aimerai tant
Que cette petite ingénue
dérivant tombée des nues
Frôler les nénuphars
Toutes les plantes rares
Comme la blanche Ophélie...
Ophélie
Des traces de cent
Pour cent c'est là le sang
Comme celui d'Ophélie
Se ronger les sangs
A quoi bon les san-
Glots dans l'ennui
Oh j'aimerai tant
Que tu m'aimes autant
Que je t'aime moi-même et le temps
Qui de temps en temps
Efface le présent
Pour être le plus sûr
Du passé du futur
Moi j'aimerai tant
Que tu m'aimes autant
Que toi-même tu m'aimes autant
Que cette petite ingénue
Dérivant tombées des nues
Frôler les nénuphars
Toutes les plantes rares
Comme la blanche Ophélie...
Ophélie