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J’entends tes pleurs
Qui ont perdu leurs douceurs
Et tu fuis,tu froisses
Ton enveloppe charnelle
Où sont passées tes histoires
Qui faisaient de toi une reine
Où sont passés tes fantasmes
Où est passé ton regard
Ton reflet
Ton reflet
N’est plus
Tu t’éffaces
Tu t’éffaces
Et tes larmes
décorent ton visage
Et tes larmes
Décorent ton image
Les fantômes de tes amours t’étourdissent
Et dans tes veines,c’est la haine
Qui te tient couchée
Sur la route vers ailleurs
Le regard noyé par tes sentiments
Tu comptes les villes et les gens
Tu as perdu l’envie et la peur
A la lumière partielle de la ville
Tu te rappelles... Tu te rappelles..
Tu fuis les reflets
Tu fuis ton image
Par dégoût ou respect
La rivière des âges t’a emportée
Et ta raison se perd dans les courants...
Les cartes ont menti,
Le cœur s’est endormi
Et la peine se réveille
Ta robe en lambeau va à merveille avec ta chair
Sous tes draps salis par le passé
Ta vie se consume à la vitesse de l’opium
La nuit était blanche dans tes draps...autrefois...
La nuit était blanche dans tes draps...autrefois...