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Je l'aimais bien, ma tête,
je la trouvais sympa,
avec son air poète
que je tenais de papa.
Mais j'ai une autre tête
depuis ce maudit jour
où j'ai perdu la tête
pour un stupide amour.
C'était un jour de fête,
Cupidon capricieux
dans les yeux d'une brunette
avait peint l'amour en bleu.
Elle rêvait de conquête,
Brunette l'inconnue,
et j'ai joué ma tête.
Ainsi je l'ai perdue.
J'avais perdu la tête,
j'avais plus besoin d'chapeau.
Plus d'soucis qui végètent
dans le jardin du cerveau.
J'avais perdu la tête,
je trouvais ça sympa,
car j'attendais Brunette,
Brunete reviendra.
Un jour vint ma brunette
sans l'ami Cupidon.
Elle dit: "J'aime plus ta tête",
elle dit quand même pardon.
"Tu t'es payé ma tête",
lui dis-je avec rancœur.
Elle me rendit ma tête,
elle emporta mon cœur.
Depuis, dans ma p'tite tête
c'est un vrai tête-à-queue.
J'suis devenu homme de tête
et j'ai le front soucieux.
Le cœur après la tête,
voilà le leitmotiv
qui fait que la planète
a le cœur bien chétif.
Oui, mon histoire est bête,
je le sais maintenant.
Elle n'a ni queue ni tête,
j'ai gâché votre temps.
Elle n'a ni queue ni tête,
mais, si vous le voulez,
promenez-vous sans tête.
Alos vous comprendrez ...
Que j'aimais bien ma tête,
je la trouvais sympa
avec son air poète
que je tenais de papa.
Mais j'ai une autre tête
depuis ce maudit jour
où j'ai perdu la tête
pour un stupide amour.