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Des pressions quotidiennes assez
Dépressions à la chaine assez
Surplus d'consommation assez
Des tentatives veines assez.
Du virus de la haine assez...
De ces immolations assez
D’la manipulation assez
De devoir dire amen assez
Des ricains qui s'ramènent assez
Des forces démonstrations assez
Des fausses révolutions assez
Assez, assez, assez
C’est les guerres qu'on exporte,
Les valeurs qu'on colporte,
La pudeur qu'on escroque,
Le malaise qu'on importe.
...C'est peut être l'inverse, peu importe...
La chaleur qu'on oublie,
La patiente qui faibli.
C’est la connexion, c'est le haut débit.
C’est mon téléphone et mon forfait pourrit.
C’est la dépendance qui nous régie,
La frustration qui nous envahi.
C’est le premier amour qui marque à vie,
C'est les besoins qu'on nous crée
Et la société jetable qu'on nous vend
A côté d'une poubelle déjà démodé.
C’est les carcans,
Les idées reçues,
L'enfermement,
La peur et l'aveuglement.
C'est l'individualisme triomphant.
C’est l'argent.
C'est qu'il y a pas assez d'personnes
Et trop d'gens.
C’est le vieux qui marronne,
C'est l'caïde qui s'couronne,
C’est l'prof qui méprise
C'est l'riche qui s'étonne.
C’est les médias qui déguisent,
C'est la bêtise qu'on clone.
C’est l'minet qui ce la donne,
C'est la haine qu'on attise,
La chaine qu'on brise,
Les putes qui séduisent,
Le juge qui fredonne.
C’est l'poids de l'entreprise,
C'est l’dieu, c'est l'symbole.
C’est les erreurs qu'on gomme,
L'orgueil qui rayonne,
La chance qu'on nous brise,
L'indifférence comprise par tous.
C’est l'batard qui claironne,
L'étranger qu'on soupçonne,
Les gens qui se suffisent à eux même.
Y a des lagons bleus sur la lune
M’a dit un monsieur un peu fou
Un vieux lascar des rue
Qui devait être un peu trop saoul
Y a des singes savants
Dans les écoles de Paris
M’a dit ma grand-maman
Un jour sur le quai de Bercy
Y a des tigres du Bengale
Dans le zoo de Vincennes
Félins qui crèvent le dalle
Et qu’ont pas l’allure saine
…
Du soleil dans les fossettes
Et mon cœur plein de fougue
Me tape des pieds à la tête
Maman m’a dit
Que la mer était verte
Là où l’homme en famille
Bronze le cerveau inerte
Papa m’a dit
Fils, rends moi fier
Deviens libellule
Dépasse les montgolfières
Alors j’ai pris du zèle
Et j’ai volé sur la planète
Plus vite que les gazelles
Plus haut que les comètes
J’ai d’mandé aux pingouins
D’aller aux Baléares
Ils m’ont dit qu’il était trop tard
La mer là-bas sent le shampooing
J’ai d’mandé aux étoiles
Pourquoi vous êtes plus à Paris
La réponse fut brutale
« Ton ciel tonton est pourri ! »
Et puis j’ai r’gardé l’être
Pour qui j’ai du dégoût
Prier à sa fenêtre
Avec 3 kilos de bijoux