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Pourquoi faut-il en cette vie que l'on regrette
Les êtres chers qu'on a perdus dans la tempête ?
Et pourquoi, lorsqu'il est trop tard, chacun répète
Si j'avais su... si j'avais su... si j'avais su... ?
Celle que j'aime est partie loin au bout du monde,
Me laissant là sans qu'à ma voix sa voix réponde,
Et je murmure, au sein de ma douleur profonde,
Si j'avais su... si j'avais su... si j'avais su...
Comme un oiseau léger dans l'espace,
D'un vol souple et caressant,
Le bonheur vient puis il passe
Quelquefois pour bien longtemps.
Et lorsque l'homme aux cheveux gris remue les cendres
De ses erreurs, de sa jeunesse ardente et tendre,
Dans son cœur lourd, comme un écho, il croit entendre :
Si j'avais su... si j'avais su... si j'avais su...