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Voir comment qu'on tronçonne les rêves
C'est la vraie boucherie, la vraie boucherie
Et t'as l'espoir qui coule là pis qui se répond
Et qui se fige sur un carrelage tout blanc
La morgue du désir au cimetière d'un fil
Et je retrouve le vent d'hiver
Et je retrouve la pluie d'hier
Pour le prochain je suis pas sûr de tenir debout
Et je suis pas sûr d'être assez vivant
Va peut-être falloir que je m'arrête là maintenant
Et que je remette sur mon dos voûté
Ma vielle fringue de givre et mon coeur en parpaing
En parpaing ça rime avec ne pars pas
Va falloir encore se rogner une patte
Et ramper dans un autre monde
Dans notre mâchoire à broyer les histoires
C'est pas une vie la sécheresse angulaire
Toute cette peau sur des hectares
Que seul le vent glacé vient durcir jusqu'à craquer
C'est pas une vie la sécheresse en hiver
Même si ça en a tout l'air
C'est pas une vie