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Du vent, du sexe et de la sueur
Du sang, de la fête et de la peur
Les partisans dans ma tête qui s'arrachent à la douleur
Que croyez-vous, je suis comme vous
Les refrains ne changent pas tout
Y a pas grand monde dans le train
Y a pas grand monde sur le chemin
Pas beaucoup d'ombre dans le lointain
Les coeurs qui grondent les outils plein les mains
Ont disparu des imageries
C'est trop ringard toutes ces conneries
Mais j'ose encore y croire
Je me fais juste mon petit grand soir
Travail, famille, Sarkozy
C'est la compassion pour les nantis
Mais si t'a rien à offrir prépare-toi à souffrir
Au rendez-vous du Médef au fond d'un trou
Il a des planches et même des clous
T'as intérêt à tenir debout
Car si demain tu sers à rien
On va te jeter comme un chien
Pour que tu puisses une fois dans le rue
Epouvantail aux mains tendues
Effrayer le salarié, fermer ta gueule, pas bouger
Un soir dans le vent je rejoindrai les partisans
De ceux qui ont de l'amour pour la vie
Un soir dans la nuit il suffira d'un instant
Pour comprendre la force d'être uni
Y a pas grand monde dans le train
Y a pas grand monde sur le chemin
Pas beaucoup d'ombre dans le lointain
Les coeurs qui grondent les outils plein les mains
Ont disparu des imageries
C'est trop ringard toutes ces conneries
Mais j'aime encore y croire
Je me fais juste mon petit grand soir
Un soir dans le vent je rejoindrai les partisans
De ceux qui ont de l'amour pour la vie
Un soir dans la nuit il suffira d'un instant
Pour comprendre la force d'être uni