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Couplet 1 :
J'm'appelle Santos Miraciera, 34 ans, grand supporter de l'OM, chez les Ultras je mets le feu, c'est bordel. Sincère, grand passionné, le Vélodrome me connaît, grande taille, cheveux longs, beau gars qui aime bien déconner. J'ai une copine que je chérie, une famille que je protège, un travail que je remplie, je suis heureux et sans problème. D'origine espagnole, je suis fier de ce pays, j'en ai la nationalité, j'aurai pu emporter l'treilli. Je n'supporte pas les médias, les discours télévisés, ces clows qui ne nous représentent pas et c'qui permettent de nous viser. Moi je suis pour la justice, le respect, légalité, pas pour la haine, la mauvaise foi, le mépris, la vanité. Ma passion : c'est l'OM, les virages et les tifos, les "aux armes", les pogos, mettre la pression aux rivaux. L'OM subit une mauvaise passe, pour les soutenir sa m'atrise mais c'est pas grave car demain, je pars avec eux à Madrid.
Refrain :
Au nom de tout un peuple et contre une justice en tort, c'est la France entière qui crie "libérez Santos !" C'est tout une famille coincée entre doute et mystère, parce que Santos ne sera pas votre bouc émissaire. C'est le bruit du Vélodrome, le cri de la voix de l'Homme, parce qu'aujourd'hui on ne respecte plus les Droits de l'Homme. C'est le chant d'la liberté, c'est tout Marseille qui chantonne. Au nom de tout un peuple qui crie "libérez Santos !"
Couplet 2 :
A notre arrivée au stade, l'ambiance est au complet, malgrès la fatigue en tant que supporters, on est comblé. Ce soir, c'est le tremplin, oui c'est sûr, je le sens bien, on rentrera à Marseille après avoir prit les 3 points. On s'asseoit dans les tribunes, les Ultras jouent le capo, je m'empare du micro, sortez les écharpes et le drapeau. J'aime tous ces moments, ici, l'ambiance est tellement drôle, je m'adresse aux supporters : c'est l'heure de sortir la band'role. Et je vois des hommes en noir envahirent notre tribune, agressifs dans leurs gestes, en espagnol nous insultent. Manque de pot, je comprends tout, moi Marseillais, je suis buté, ils veulent qu'on enlève la band'role, alors je tente de discuter. Ils nous montre leurs insigne, nous menacent et ils insistent. Ok, nous l'enlèverons, si les choses en sont ainsi. Mais malgrès ça, ils sont violents et soudain ça va si vite : ils nous matraquent. Nous sommes attaqués par la Guarda Civil.
Refrain :
Au nom de tout un peuple et contre une justice en tort, c'est la France entière qui crie "libérez Santos !" C'est tout une famille coincée entre doute et mystère, parce que Santos ne sera pas votre bouc émissaire. C'est le bruit du Vélodrome, le cri de la voix de l'Homme, parce qu'aujourd'hui on ne respecte plus les Droits de l'Homme. C'est le chant d'la liberté, c'est tout Marseille qui chantonne. Au nom de tout un peuple qui crie "libérez Santos !"
Couplet 3 :
L'attaque fût terrible : j'ai la main cassée, des douleurs, certains ont tellement d'sang sur eux, qu'on en voit même plus les couleurs. Pourquoi ont-ils fait ça ? Nous qui étions là en paix. J'en vois tant qui sont blessés, même des amis à moi rampés. J'entends des hommes qui crient, des femmes et des enfants, au-delà de nos blessures, c'est notre esprit qui est en sang. Malgrès ces incidents, nous resteront debout pendant 90 minutes, supporters malgrès tout. Mais nous allons porter plainte une fois de retour de pays, nous avons été sali et les auteurs devront payés. Finalement, l'OM s'incline mais le plus grave n'est pas là car en sortant du stade, je repense à nos balaffres. Nous montons dans le bus et la police réapparaît, elle nous a attrappé une fois et soudain refait pareil. Arrétez, on n'veut pas ça, nous sommes venus avec passion. Je suis Santos Miraciera et en état d'arrestation.
Refrain :
Au nom de tout un peuple et contre une justice en tort, c'est la France entière qui crie "libérez Santos !" C'est tout une famille coincée entre doute et mystère, parce que Santos ne sera pas votre bouc émissaire. C'est le bruit du Vélodrome, le cri de la voix de l'Homme, parce qu'aujourd'hui on ne respecte plus les Droits de l'Homme. C'est le chant d'la liberté, c'est tout Marseille qui chantonne. Au nom de tout un peuple qui crie "libérez Santos !"
Couplet 4 :
Presque 1 mois qu'j'suis là-bas, innocent et enfermé, victime de ma passion car j'ai pas voulu la fermer. Ma famille est tellement loin de moi, eux qui me sont si chers. Ici, je fais le dur, pourtant je suis sans oxygène. Chaque matin, j'attends une bonne qui ne viendra point. Si aujourd'hui Santos est fort, demain, il le deviendra moins. Prisonnier de la justice, je vois à quel point je les gène, j'ai demandé qu'on dise à ma famille à quel point je les aime.