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Je mappelle Abdel Krim, jhabite à Alger, Là bas la blanche sassombrit,
Et tout assombri, exorbitant tous les jours je prie,
Dieu de me changer de cette vie routinière où tu restes ignare,
Chaque jour est un poignard en plein cagnard,
Illusion solaire sur la caseba, ou alors sur la homa,
Mais je sens rien gros je suis comme dans un coma, trop mal,
Le chômage et les promesses de ces présidents,
Qui ne restent que quelque temps, juste pour ces belles résidences,
Au poème Hima je taime, je vais faire de toi une poupée Barbie,
Marre de tenir ces poteaux à des heures tardives,
La zone matraque mais trop dair brasse des millions,
Pendant que le peuple reçoit des coûts de matraque par milliers,
Cest la loi du taillon, j suis diplômé, bac +6,
Mais ici y a que des débouchés dans larmée, ou dans la police,
LAlgérie cest un pays davenir, mais vois ce qua fait de nous larmée,
Un peuple islamique armée née pour mourir précocement,
Méhalich tous gosses Man, je vais faire de toi une princesse,
Que dieu exauce mon vu, je connais un pays qui sappelle la France,
Il paraît quil respecte les droits de lhomme,
Je pars pour télever sur un trône.
Refrain:
Hima, je vais faire de toi une princesse,
je vais faire de toi une femme étincelante et pince moi si je rêve trop,
Hima, je pars, je laisse mon cur, mon corps part,
Mais ma conscience demeure, jai espoir pour demain,
Hima, embrasse mes frères et mes surs de ma part,
Dis leurs que je pars mais que je reviendrai riche,
Et que je les sortirai de cette friche,
Embrasse papa, merci pour la bonté que je sens en toi,
Pardon pour les soucis que je sème en toi.
Je prends mes jambes à mon cou,
Jembarque clandestinement dans un cargo,
Je me sens libre comme un pays qui sort dun embargo,
Les larmes ruissèlent le long de mes paupières,
Pour aller sécraser sur le sol poussiéreux,
A mes yeux que je quitte mes terres.
Jai quelques fringues et les cigarettes que ma passé ami hacli,
En attendant un miracle éclot jen allume une,
Éclate mes souvenirs en cette pleine lune,
Ma mère hante mes pensées, la mère chante mes pensées,
Tant de souvenirs à relater, bon et mauvais,
Mais garde le sourire même avec cette mauvaise mine en ce mois de Mai,
Je me vois à Marseille faire mes affaires, satisfaire ma famille,
Fort de mon vécu, je ferai leffort de faire des écus,
Je me réfugie dans un bateau de sauvetage,
Et japprends quun passager clandestin est mort de faim dans une cale,
Des frissons dans le dos, mais le courage jai,
Jai, dit à ma mère que javais des projets.
Refrain:
Jobserve le soleil se lever, jai quitter le pays du soleil se couchant,
Je me retrouve dans ce pays représentant loccident,
Cest donc ça? Le pays où ya du boulot,
Où rare sont les gens au bout du rouleau,
On débarque sur les ports de la joliette,
Atmosphére musicale, chant des vagues et chant des mouettes,
Je souhaite faire ma vie ici Abdih,
Ici la vie était dor, cest ce que jai entendu dire dehors,
Cest vrai le soleil est radieux,
Abdulilah je débarque saint et sauf et ce grâce à dieu,
Jévite les douaniers et la police, mintroduis dans la ville,
Fausse et haine, une envie de croquer me monte soudaine,
Mais quelque chose mintrigue, on me regarde bizarrement,
Quand je parle on se moque de mon accent,
Et cest quelque part un peu vexant,
Japerçoit un de mes semblables en sanglot,
Jai compris que la vie en France était loin de ce que jimaginais la haut.
Refrain x3