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Bien trop longtemps privée,
Trop longtemps attendu,
Une deuxieme vague de jeunes, affamée,
S’amasse dans la rue.
Il y a trop de gabegie,
Il y a trop de surplus,
Le prurit la démange,
Aux portes du palais,
Elle réclame son dû.
Jeunesse lève toi,debout, les poings serrés,
Jeunesse qui crie sa rage, prête à tout liquider,
Jeunesse prête au combat, devant le rideau de fer…
Jeunesse en marche, debout, les poings serrés,
Jeunesse qui crie sa rage, prête à tout liquider,
Jeunesse prête au combat, devant le rideau de fer,
Pour les soldes d’hiver.
Contre la cherté de la vie
Elle se bat furibonde,
S’arrachant à tout prix
Des griffes du Tiers-Monde.
Petits soldats à la solde
D’un état corrompu,
Tant que l’argent sera noble,
Nous serons tous des vendus.
Jeunesse en marche, debout, les poings serrés,
Jeunesse qui crie sa rage, prête à tout liquider,
Jeunesse prête au combat, devant le rideau de fer…
Jeunesse en marche, debout, les poings serrés,
Jeunesse qui crie sa rage, prête à tout liquider,
Jeunesse prête au combat, devant le rideau de fer,
Pour les soldes d’hiver.