Оригинален текст
[Doc K.]
La vie a durci mon esprit, dans un mélange d'acier à l'épreuve des balles puis l'B.
F m'a initié pour combattre le diable tel Hailé Sellassie,
quand il enseigne aux frères comment faire pour scier la branche sur laquelle ils sont assis et les regarde tomber un à un comme les gangs à L.A.
Le diable concocte des fratricides comme Outous-Toutsis.
Mais les frères qui s'disent ennemis n'auraient pas du tout d'doute si notre histoire n'était pas écrite par d'autres que nous,
ternie par l'Occident dans l'but de nous maintenir à genou.
Frère la seule vérité c'est qu'nous sommes tous unis.
Mais pour nous maîtriser le diable nous maintient désunis, comme bloods et crips s'entre-tuent aux Etats-Unis.
Tant qu'nous nous battons entre nous le coupable reste impuni.
Chez nous c'est pas Highlander, il ne peut en rester qu'un.
Mais une armée d'négrillons, poing levé fier d'être Africain.
[2 Fray l'Expert]
Etant donnée qu'c'est ça (vu) les situations m'étant données,
qu'j'ai mis tant d'années pour faire c'que j'suis j'ai tant donné certains tentent de nier
com'quoi ici pour nous y'a rien d'bon rien qui tient debout toujours les mêmes choses nous pendent au nez.
Faut qu'on tienne bon.
La victoire n'est pas chose acquise la cause à qui si jusqu'à là les coups j'accuse faut qu'je reste fort vu l'reste d'efforts qui m'reste à faire,
triste affaire si la vie j'laissais tel Wallace Christopher, hélas, la roue tourne vite comme une hélice,
brasser com' des " lauss " c'est ça ou finir tous dans la mélasse sur les listes j'guête elles disent quoi rien à part la mort.
J'm'avise, j'vois qu'depuis l'temps la vie c'est c'qu'elle laisse, là-dessus j'me dis qu'tant (ça va 2 fray)…
Certains méritent tant qu'il y ait changement c'est pas en s'limitant qu'on y arrive, j'serai pas l'dernier des militants.
[Refrain] x2:
Privé d'liberté depuis plus d'4 fois cent ans.
J'enseigne aux frères et sœurs qu'le mal a fait son temps.
Si j'quitte cette terre, c'est contre l'ennemi luttant.
Pourvu qu'Dieu n'fasse pas de moi le dernier des militants.
[John Deido]
Regarde-moi, je suis en face et le fait de tenir cette place et d'assumer ce que,
je dis et ce que je fais c'est ça qui fait que je suis une menace.
J'aurais pu être un terroriste, un type à la vie calculée courte et sans limite qui passe son temps ici et là à assassiner envers et contre tous du riche à l'ivrogne,
le genre de gars qui compose avec peu d'amis,
tellement terré dans sa haine est son sursis qui quand ça explose passe d'assoce en assoce se fout des gosses pour la cause surtout si ça se corse.
Moi je sors de ma condition d'hypnose et ose garder un œil vif sur mon étendard fièrement et durement,
à la teneur de mon sang tu sens l'homme de rang (il ne doit pas en rester qu'un !).
Je ne veux pas finir comme le dernier des militants.
[Le black K.Lauréat]
La mort n'est qu'une étape comment déposséder un nègre qu'a rien, j'ai d'l'ambition un handicap.
Je sais ma condition, elle en décape plus d'un mais il faut qu'on reste fort et qu'on s'acharne comme des acariens.
Un rêve on en a jamais eu qu'un.
Mais dans ma vie les frères crèvent, faut qu'j'reste fort comme un jamaïquain pour pas finir comme tous ceux qui tombèrent
et j'compte sur mes frères pour me soutenir comme des lombaires.
Car j'fais partie de ces gens qu'on laisse à terre qu'on teste à tort parce que trop contestataires engagés
comme ma troupe de kamikazes celles dont tes amis causent
mais flippent de faire ce que mes amis osent.
Se lever pour une cause utilitaire ;
lutter comme des militants voire même comme des militaires au risque de finir camisolé dans l'antre de la folie et dénigré de l'autre.