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Mes fautes sont lourdes car mes défauts sont graves
Je suis venu en éclaireur, pourtant mon cœur est en naufrage,
Je suis qu'un aveugle qu'ils prennent pour guide
Rien qu'un homme que le diable a pris pour cible
Mes pêchés sont nombreux
Tellement nombreux que je peux pas les dénombrer
J'peux qu'espérer que Dieu me pardonne
Qu'il m'accorde le repentir avant que ma dernière heure sonne
J'écris peut-être l'un de mes textes les plus poignants
Car à cette heure ma vie semble prendre un tournant
Les tourments font suite aux rebondissements
Comme quoi, toi comme moi, on est pas à l'abri du changement
Mais au fond ai-je vraiment changé?
Je dois constater que pour moi même je reste un danger
Je te jure la foi c'est tout ce que j'ai
Si j'la perds, frère, j'perds tout ce que j'ai
(Refrain)
J'ai mis ma vie en feux de détresse
Dans l'attente d'une aide qui tarde à m'venir
Je suis envahi, écrasé par mes faiblesses
Et ce au point d'ignorer ce qu'Alix Mathurin va devenir
L'avenir me paraît sombre
Le soleil brille toujours pourtant je sombre
Plus rien de certain si ce n'est la tombe
Je distingue plus mon chemin y'a trop d'ombre
J'ai fait ce que je pouvais
A défaut d'avoir accompli c'que j'voulais
Je suis étonné d''être encore debout
Et parfois envers c'que j'fais, j't'avoue, j'ai du dégoût
J'me fais peur, j'suis à plaindre
Et si j'baissais les bras j'serais à craindre
Avec ce qu'il reste de moi, je me bats
Et avant tout ce sont mes pulsions que j'combats
Avec ce qu'il reste de moi je lutte
Je m'accroche, mais malgré moi je chute
Avec ce qu'il reste de lui, jusqu'où
Alix Mathurin pourra tenir le coup.
(Refrain x2)
J'ai mis ma vie (ma vie)
En feux de détresse (détresse)
J'attends une aide
Qui tarde a me v'nir (venir)
J'suis envahi (ma vie)
Par mes faiblesses (faiblesses)
Au point d'ignorer ce qu'Alix Mathurin va dev'nir (venir)
Parfois j'ai l'impression que je n'y arriverai pas
Et là je n'ai plus envie de me battre, mais de baisser les bras
Crois-moi, le combat contre le mal est sans répit, intense
Il fait mal, déchire, comme un couteau dans une plaie
J'me vide, j'me perds, mon cœur saigne
J'appelle à l'aide mais je trouve personne qui puisse apaiser mes peines
Même pas une épaule sur laquelle je pourrais me reposer
Trop de pressions accumulées, un jour j'pourrais exploser
Trop exposé au danger, je suis au bord du gouffre
Les nerfs à vif, à cran, j'pourrais devenir ouf
Scotché à mon lit, j'ai peine à m'lever
J'me dis qu'y a 2 ans, j'aurais souhaité crever
Excusez-moi mais je traverse une tempête
A bord d'un navire que je n'ai même pas l'droit de déserter
J'trouve pas de médecin qui puisse enfin guérir mes maux
Et combien comprendront mes lettres derrière ces mots
Ce texte, récit d'un homme qui a beaucoup perdu
Peut-être même d'un chercheur qui s'est perdu
Pardonnez-moi si je n'suis pas à la hauteur
Si j'ramène la honte plutôt que l'honneur
Pardonnez-moi si j'ramène la défaite plutôt que la victoire
L'incertitude plutôt que l'envie d'croire
Moi j'ai fait c'que j'pouvais
A défaut d'avoir accompli ce que je voulais
Moi j'ai fait c'que j'pouvais
A défaut d'avoir accompli ce que je voulais
Certains m'aiment, d'autres me détestent
Mais au fond combien me connaissent?
Réellement, combien m'aiment vraiment?
Combien seront présents à mon enterrement?
A ma mort, combien se réjouiront sincèrement?
J'me demande, combien vont pleurer mon absence?
Me regretter jusqu'à en perdre leur propre présence
Combien cacheront mes défauts, mes secrets?
Combien continueront à m'aimer en secret?
Combien viendront visiter ma famille?
Quand elle sera ébranlée, emportée et fragile
Combien porteront conseils à ma petite sœur?
Avec sincérité, vertu et douceur
Combien lui rappelleront à quel point je l'aimais?
Combien écriront à quel point je peinais, saignais
Tant ce monde me blesse?
Je suis comme un étranger
J'attends que le vie me laisse
J'vais sûrement quitter ce monde comme j'y suis venu
Seul, j'vais certainement mourir comme j'ai vécu,
Seul.
Mes paroles sont dures comme ma vie
Sans amour,
Vides, comme un corps sans vie !