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Tous obligés de franchir,
Des obstacles au passage,
On a intérêt à faire vite
Car on est de passage.
L’être humain, perfection,
Erreur de la nature,
Une chose est sûre :
Chez lui, faire des erreurs,
C’est dans sa nature.
Sa première erreur :
Celle de s'croire supérieur,
D’oser penser qu’ici, sa vie a plus de valeur,
Que celle d’une vulgaire mouche que d’un geste il peut écraser.
Elle aura toujours une sœur un frère un oncle qu’un jour viendra l’bouffer.
L’être humain, l’Homme,
Capable de tuer ses mômes,
Comme on mâche un chewing-gum
Dont le mal serait l’arôme.
Celui-ci s'montre précoce,
Sordide et cruel.
'Suffit d’observer une recréation,
A l’école maternelle pour voir,
Qu’il y a ceux qui jouent ; y'a ce qui se moque ; y'a ceux qui tapent
Y'a ceux qui suivent ; ceux qui subissent et ceux qui s’ battent
Eparpillés dans la cour, y a ceux qui pleurent,
Pour x raison bah y'a déjà ceux qui meurent.
[Refrain] :
On peut s’rejeter la faute,
Faire semblant, s'cacher dans le déni,
Je crois qu'il n'y'a aucune cause,
Pouvant justifier notre folie.
Mais viendra le jour du bilan,
Qu'ai-je fait de bien, de mal dans ma vie ?
Chaque homme se posera la question,
Avant que son âme ne s’enfuit !
Le déni :
Fermer les yeux quand apparaît la vérité,
L’être humain, sans cesse, plonge dans cette obscurité,
Jusqu'à nier les flots de sang, qui se déversent,
Toutes ces larmes qui pleuvent averse,
Et les images qui traversent le temps,
N’ont pas suffit a convaincre certains fêlés,
Prétendant que toutes ces horreurs n’ont pas existé,
Malgré ces plans où on voit s’marrer les bourreaux,
Les mêmes connards qui cinquante ans après diront qu’ils f'saient leurs boulot !
[Refrain x3]