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C’est comme si j’débarquais d’un sarcophage
Comme si je sentais la peur de m’essouffler avant d’arriver au bout d’la file
C’est peut-être l’odeur de smog dans mes narines
La peur du quotidien d’être personne au bout de la ligne
J’ai peur de rester pris au fond d’ma cage
De m’contenter des miettes de malappris d’attendre mon tour devant le vide
J’suis peut-être parano exhibitionniste
Ou pas assez hypocrite trop lucide trop fataliste
Mais j’y crois encore peut-être un peu moins fort mais un peu encore
Je garde l’oeil sur l’image j’me tranquillise l’orage
Y’a du bonheur au large
J’ai peut-être peur d’être trop générique
Ou peut-être seulement peur de m’étouffer avant d’crier à l’injustice
De décevoir de goûter au précipice
D’insonoriser mes idées des couplets
Caché derrière un silence archaïque
Devant la névrose intraveineuse qui m’attend si j’reste immobile
Devant l’absolution d’la réclusion
J’me lève plus fort et serein que certains
Mais j’y crois encore peut-être un peu moins fort mais un peu encore
Je garde l’oeil sur l’image j’me tranquillise l’orage
Et y’a du bonheur au large
Peut-être un peu moins fort
Mais un peu moins éparpillé
Le soleil se lève un peu moins tard
Le bonheur semble immaculé…
Mais j’y crois encore peut-être un peu moins fort mais un peu encore
Je garde l’oeil sur l’image j’me tranquillise l’orage
Et y’a du bonheur au large