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Je mets du rouge,
Je mets du bleu.
Je n'essaye plus de me cacher derrière mes sourires,
Je parle de l'avenir.
J'improvise un peu,
J'ai jeté l'agenda qu'il faut toujours remplir.
Et je pars sans prév'nir,
Il faut bien s'en sortir.
Oh, mon amour...
Crois-moi !
J'ai changé,
J'te jure que j'ai changé,
Oh, mon amour.
Crois-moi !
J'ai changé.
Oh ! Tu n'en as pas idée,
Tu aimerais, c'est sûre,
Comme je suis devenu,
Et ce n'est qu'un début.
Oh, mon amour.
Crois-moi !
J'ai changé...
Je lasse des Adidas,
Je fais les magasins.
J'ai jeté les chemises que je portais jusqu'au col,
Je mets du Coca dans mon alcool.
J'me suis abonné à Libération,
Je remets "Pour un homme" de Caron.
Oh, mon amour...
Crois-moi !
J'ai changé,
J'te jure que j'ai changé,
Oh, mon amour.
Crois-moi !
J'ai changé.
Oh ! Tu n'en as pas idée,
Tu aimerais, c'est sûre,
Comme je suis devenu,
Et ce n'est qu'un début.
Oh, mon amour.
Crois-moi !
J'ai changé...
Reste à voir,
Ce que ça peut donner,
Dans ta façon de me regarder.
Reste à voir,
Reste à voir,
Si au fond, ces choses-là,
Ne regarde que moi.
Oh, mon amour...
Crois-moi !
J'ai changé,
J'te jure que j'ai changé,
Oh, mon amour.
Crois-moi !
J'ai changé.
Oh ! Tu n'en as pas idée,
Tu aimerais, c'est sûre,
Comme je suis devenu,
Et ce n'est qu'un début.
Oh, mon amour.
Crois-moi !
Bah... J'ai changé, quoi !