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Je sens l’étau qui se resserre
Et mon esprit, bien trop fragile,
Je vois le grand qui se ressert,
Traitant le petit d’imbécile,
J’entends la foule qui s’éviscère
En gargouilles, et en chants stériles.
Je ne veux pas penser comme les autres,
Je m’impose pas ça.
Je ne veux pas penser comme les autres,
Je veux penser par moi.
Je ne veux pas penser comme les autres,
Ne m’impose pas ça.
J’ai de plus en plus de mal
A m’impliquer,
A bouger un peu mes fesses
Pour ne pas les citer,
Cela ne va pas de pair, non,
Avec la sérénité,
Je crois même
Être de plus en plus agité.
J’ai quelques soucis
Pour assimiler
Le prêt à penser, prêt à l’emploi
Sans m’oublier.
D’ailleurs, je perds la mémoire,
Et je n’entends qu’à moitié
Les idéaux qui me portent,
Ceux que j’aurais dû porter.
[Refrain] :
Mais là,
Tu vois,
Je m’habitue pas, je tente encore une fois
Un petit pas pour me sortir de là,
Et toi,
Et moi,
Si l’idée nous enchante, on dansera
Ce petit pas pour pas marcher au pas.
Assommé par les images,
C’est lourd une télé,
Je plie sous une douche
D’informations froides et bleutées,
Le monde redevient binaire,
Ca ne me plaît qu’à moitié,
Si je n’me mets pas en colère,
Je me tire une balle dans l’pied,
Je me mets la tête à l’envers,
Je me regarde de biais,
Je me demande pourquoi,
Pourquoi être aussi timoré,
Et là je me remets les guerres,
Les idéologies tronquées,
La peine amène la colère,
L’amène à peine à l’endiguer.
[Refrain]
Je demande autour de moi,
J’en ai marre d’infuser,
De solution facile en charité bien ordonnée,
La trêve n’est pas pour demain,
Les belliqueux l’ont annoncé,
La paix
Est bien trop dure à consommer,
Je veux pas prendre de hauteur,
Je veux pas calculer,
Je veux jamais, jamais penser
Que j’ai tout intérêt
A toujours vérifier la source,
A ne jamais trop y plonger,
Pondère même les yeux de ta douce,
Amant, sinon tu regretterais.
[Refrain]