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La ville,
Ses boulevards,
Ses vitrines,
Allume ses feux le soir,
C’est beau,
Ca brille,
Mais d’un peu plus près,
L’artifice
Semble dissimuler
Bien des histoires
En coulisses.
Viens par chez moi
Certains soirs,
Rôde et tu verras
Circuler dans les couloirs
De vrais inspecteurs
De sainteté,
Ce sont les fossoyeurs
De ta liberté.
Celle-là s’enquiquine,
Une autre rumine,
Celui-là se défoule,
Sort de sa déprime,
Exaltés, hélas,
Contre qui dépasse
Par inattention dans la
Cohabitation.
La ville reste un peu vague
Au rez-de-chaussée,
Monte
Dans les étages,
Mesure
Sa rigidité,
Là,
Finis les goûts,
Les couleurs,
Prends
Tes jambes à ton cou,
Si tu passes
Passée l’heure.
La ville,
Ses jardins,
Ses musées,
Reporte à demain,
C’est rusé,
Pour aller au ciel
Coûte que coûte,
Se bouche les oreilles,
Mais en route
D’autres les ont bien
Indiscrètes,
Serpents qui sifflent
Sur nos têtes,
Aujourd’hui et là
Se prépare
Une vendetta en
Pantoufles et peignoir.