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Bien sur on est emporté par la vie
Comment fêtu de paille dans l'infini ?
Et puis on est tenté de tout laisser tomber
Et de ne plus lever, les yeux sur ses pieds
Et puis si par hasard on a la chance
De trouver de tenir l'amour, l'immense
Alors on a tendance à oublier l'ami
L'autre qui dort tout seul, dans le froid et l'oubli
[Refrain] :
Je voudrai faire vœux
De ne jamais détourner le regard
Mais je sais bien que dans les gares
On est toujours trop en retard
J'aimerai bien faire valser la misère
Jusqu'au bout de l'univers
Jusqu'au confind du ciel
Mais je redescends trop tôt sur terre
Alors reprend le train-train quotidien
Celui qui vous enveloppe si bien
Celui qui par vos rêves, celui qui fait la trêve
Avec la conscience d' Eve…..et du serpent
La banque, la maison, la femme, les enfants
Bientôt éffaceront tous les relans
Relans d'élan de cœur, confondant dans un même
Caramel éceurant, le diable et le bonheur
[Refrain]
Evidemment on ne changera rien
En chantant ou en frappant des deux poings
Sur la table de la salle à manger eh rococo
On risquerai de renverser les verres, et l'eau
Pourtant si l'on y réfléchissait bien
Le bonheur que l'on retient dès demain
Pourrait il vraiment fuir, en tendant comme une fleur
Une main, au bout d'un bras, ou bien sa main vers son bras
[Refrain]