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(Christophe Bastien/DSLZ)
Quelqu'un conna?t-il le secret des anges ?
Ou le chemin que suit le sage ?
La valeur oubli?e du pardon ?
La richesse de croire que l'?ge est un don ?
? l'aube des sentiments funestes, on voit
Surgir par-devant soi les voies,
Entrelac?es, oppos?es, elles dansent,
Pour finalement se rejoindre en absence.
Mais toi tu dors comme un ange,
Et rien ne te d?range.
Toi tu dors comme un ange,
J'en oublie mes vieux voyages.
On voit nos corps faner ? l'unisson,
On per?oit nos esprits ?clore.
Les premiers au plus bas p?riront
Les seconds fr?lent l'apog?e ? leur mort.
Mais toi tu dors comme un ange,
Et rien ne te d?range.
Toi tu dors comme un ange,
J'en oublie mes vieux voyages.
Moi je pleure sur mon sort,
Je ne vois pas mes tr?sors
Moi je pleure sur mon sort,
Je ne pardonne pas ? la mort.
Lui, il songe au-del? de la mer,
Au-del? de son aire,
Au-del? du cimeti?re.