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En qualit de primate lectrique
Je vis sans but, je vais sans hic
Au gr des sentiments, au gr du temps
Puis de nulle part vient le printemps
C'est donc en vertu d'une fatigue soudaine
Mlange la peine de l'esseul
Que ni le corps ni l'me ne manifestent bien
Le tout petit dsir de vivre
J'ai attir l'escouade technique
Parce que dos aux briques j'ai exprim
D'une hauteur inquitante pour qui ne sait voler
Mon seul et cuisant chagrin d'amour
Les joues en rivire, les deux mains glaces
Et tout le quartier au parterre pariant sur ma chute