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[Refrain] :
Sur ta route, tu ne s'ra jamais tout seul,
Sur ta route, ya ceux qui t'aiment et ceux qui on l'appât de la monnaie,
Sur ma route souvent j'ai peur des menaces comme une âme découpe un destin
Je rentre tard dans la nuit et tu dors,
Je me lève tard dans le jour et tu sors,
On s'croise a peine mais on s'aime a la mort,
Parce-que dans c'monde c'est l'fric d'abbord,
Parce-que le fric dope l'amour comme le sport,
Je veux c'qu'il ya de mieux pour nous,
Y'a toi et moi mais je vis pour nous,
Je chante pour eux mais je parle pour nous,
Et si on l'fait pas qui se bat pour nous?
A chacun son paradis vu qu'ici c'est l'enfer pour tous,
Tu sais, quand j'tombe, y'as que des yeux qui m'poussent,
Y'a qu'des mots qui m'touchent,
Et si j'dors plus c'est que j'dors où on m'couche,
Comme une course contre la vie pour la bourse,
Tu m'dis la bourse ou la vie et j'toublies dans la course,
Je sais, j'ai loupé ton anniversaire,
T'as vu que des fleurs et moi des larmes sincères,
A chaque absence c'est de toi que j'perds,
Et si j'pousse, c'est que ton coeur est ma terre,
[Refrain]
Parce-que j'nai qu'une vie,
Pour en réussir deux,
Parce-que je n'ai qu'un coup a réussir pour allumer l'feu,
Dans la merde jusqu'au coup, les yeux dans l'avenir,
J'irais dire aux gens heureux que notre heure va v'nir,
J'peux pas jouer sans risque, et j'veux qu'ça fonctionne,
Même si les sous s'partagent et qu'les peines s'additionnent,
Est-ce un crime d'en vouloir plus qu'ils n'en donnent,
J'ai grandi avec le risque, j'peux plus grandir sans les hommes,
Ta mère aurait voulu qu'je sois banquier,
Mais toute ma vie j'ai combattu pour rester entier,
J'ai grandi avec le rêve de quartier,
Récoleté sans être vraiment cultivé,
Hisser la famille au plus haut, du froid vers le chaud,
Trop de phrases dans le dos qui font face "ZORROS",
Fais moi confiance faut qu'on tienne et s'mintienne,
J'te rappel, dis à ta fille que j'laime
[Refrain]
J'ai jamais été aussi proche du but,
J'te jure j'vois le bout du tunnel et les fissures dans le mur,
Et d'ici je vois ta figure,
La main sur les cheveux, allongée sur le lit dur,
J'vois une photo sur le mur, l'bordel sur mon bureau,
Mes chaussures qui trainent et les fleurs aux ordures,
J'tiens le bon bout même si les années défilent,
Même si notre amour se filoche,
Parce-que j'tire sur le fil,
J'vois bien que ton coeur est sur le grille,
Tu crois que j'tentends pas pleurer au bout du fil,
Laisse moi rentrer on en parle tranquille,
Tu crois que j'vois pas la goutte d'eau couler d'tes cils,
Qui a dit que l'amour c'était facile,
Vu qu'la haine c'est face/pile,
Sèche tes larmes on en parle tranquille,
J'tappel dès qu'jarrive en ville,
[Refrain]