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Tiens, voilà la vieille qui passe là-bas.
Tiens, voilà la vieille qui sort du grand bois.
Ah ! Quelle merveille,
La vieille, la vieille.
Ah ! Quelle merveille, cette vieille-là !
La vieille est farouche comme on ne l'est pas.
Elle remue la bouche et parle tout bas.
Elle dit des merveilles,
La vieille, la vieille.
Elle dit des merveilles, cette vieille-là.
Elle dit : "Je suis riche et je vais au hois.
L'argent, je m'en fiche : je le donne au roi."
- Il prend ton oseille,
Ma vieille, ma vieille.
- Il prend mon oseille, mais je vais au hois.
On y voit des choses qu'on n'voit ailleurs :
De sauvages roses, des oiseaux piailleurs
Et puis des satyres
Qui tirent, qui tirent,
Et puis des satyres qui vont droit au cœur.
Un jour, elle est morte, la vieille du bois
Et v'là qu'on l'emporte. Tout est aux abois.
Adieu, les groseilles,
La vieille, la vieille.
Adieu les groseilles et les petits pois !
"La vie est méchante", dit un rossignol.
Les oiseaux qui chantent ont dit : "C'est un vol.
On nous prend la vieille,
La vieille, la vieille.
On nous prend la vieille .. plus de si bémol."
Et tous les satyres font grèv' sur le tas.
On ne veut plus rire sans la vieille-là
Et tout s'vnsommeille sans vieille, sans vieille,
Et tout s'ensommeille sans la vieille au bois.