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C'était le trente et un août, quatre heures de l'après-midi
Sapristi qu'il faisait chaud
Je m'étais endormi sur la plage, dans la foule, en maillot
Une mouette m'a réveillé, le premier septembre, à dix heures du matin
Y avait plus que moi, sur les neuf kilomètres de sable fin
La mer sans arrêt, roulait ses déchets
J'étais perdu, abandonné et il pleuvait
Alors j'ai crié, crié !
Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh !
Les Sables d'Olonne
Le vent me répondit "Y a plus personne !"
Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh !
Les Sables d'Olonne
Le vent me répondit, pour la deuxième fois "Y a plus personne !"
Dans l'état où j'étais, sur la jetée
J'étais bon pour la bronchite
Gauche, droite, plus une auto
Y avait même plus la baraque à frites
Et au camping
Plus de tentes, plus d'Monique
Plus d'Josette, plus de Jean-Jean, plus d'Zac, plus personne
Et qu'est-ce qu'il pouvait faire froid, boulevard de l'Océan
Oh mais c'est pas vrai, ils m'ont oublié !
Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh !
Les Sables d'Olonne
Le vent me répondit "Y a plus personne !"
J'entendis une barque à moteur
Je courus, on allait me renseigner
Un homme, buriné par les ports de l'Atlantique
Tirait un lourd filet
Dur métier
Sur la grève, lui en ciré jaune et moi en slip de bain
J'ai bien vu qu'il me regardait
Comme un personnage d'une aquarelle de Marie Laurencin
Alors j'ai crié, crié !
Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh !
Les Sables d'Olonne
Le vent me répondit "Y a plus personne !"
Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh !
Les Sables d'Olonne
Le vent me répondit, pour la trentième fois "Y a plus personne ! Fous le camp !"
Oh ! Oh ! Oh ! Oh ! Oh !
Oh ! Monique, Josette, Zac... warum ?
"Y a plus personne ! Et puis c'est tout !"
Oh ! Me laissez pas tout seul, les copains
J'ai même pas de peigne
Oh ! Les Sables d'Olonne !
"Y a plus personne !"
Oh ! Les copains, moi j'suis là, juste à côté du crabe...
Ben revenez !