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Coline, oh ma douce,
J'entends ton rire dans mes rêves.
Sur la pierre, il y aura mousse
Sans que ta voix en moi ne s'achève.
Coline, douce douce,
Devenue arbre sans sève,
Je ne saurai quel fou t'enlève
Pour chercher moisson là ou rien ne pousse.
En rêvant d'un Ange
Qui t'offrirait une rose,
Tu courrais légère
Loin des dangers. Overdose.
Tu aimais, oiseau sage,
Vivre liberté,
Mais tu savais, oiseau ivre,
En sol d'hiver, quel grain semer.
Coline, oh ma douce,
Un jour il est venu l'Ange.
Ses yeux brume, sa voix brève
T'ont fascinée, douceurs étranges.
Et sans comprendre,
J'ai vu se tenir ton aube claire.
J'ai vu sans t'entendre
Tes douceurs devenir colère.
Tu as suivi l'Ange.
T'a-t-il offert une rose ?
Et toi, en échange,
Tout accepté : overdose.
Tu aimais, oiseau sage,
Vivre liberté
Et tu es partie, oiseau ivre,
Poussière d'Ange t'enfermer.
Coline, oh ma douce,
Pourquoi mourir à quinze ans ?
Coline,
J'entends ton rire.
Coline,
Pourquoi mourir à quinze ans ?
Coline,
J'entends ton rire qui s'en va, lent...