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J'ai pas grand chose à dire, pas spécialement envie de me taire,
Alors je vomis un flot de causeries, en insultant la terre entière.
Peu m'importe le sujet, j'n'ai pas vraiment d'opinion,
Le dernier à avoir parlé recevra mon approbation !
" Dans toutes les soirées il rabâche ses souvenirs
Y en a toujours pour gober ses logorrhées , sans le moindre soupir ! "
C'est ceux-ci que j'préfère, ils ne me coupent jamais la parole,
Je peux dire n'importe quelle connerie : à coup sûr ils rigolent !
Aïe !Aïe !Aïe ! Quelle panique ! Ça y est il parle politique
Bientôt l'heure du pamphlet dérisoire sur les curés et sur les flics !
J'ai des idées sur tout, mais surtout des idées !
Un appel à la rébellion résonne du fond du canapé !
Par le pouvoir du Picon, il est de nouveau inspiré,
Il demande de la feuille, il va bientôt s'exprimer :
L'avenir, le passé, de gens heureux, de mal-aimés ;
Est-ce en pissant sur les murs que Babylon va trembler ?
Un jour on va tout détruire ! Ouais on va tout casser !
Et pour reconstruire ? On n’aura qu'à improviser !
Ce soir on pourra pas agir, c'est à peine un peu trop tard !
Et pour ce qui est de réfléchir ? J'sais pas, j'suis pas programmé pour...
Fokon s'unisse un peu !
Yaka s'organiser...
Fokon tire notre épingle du jeu !
Yaka tout faire péter !
Fokon passe à l'action !
Yaka détrôner les vieux !
Fokon finisse la chanson !
Yaka dire que le faire c'est mieux !!!